Certaines personnes sont plus réceptives que d’autres. C’est sur ces 15 à 20% que se basent les spectacles d’hypnose. Mais chaque personne qui le souhaite peut accéder à son inconscient. C’est à l’hypnopraticien de le guider, en utilisant le dialogue, des images de pensées et toutes les techniques adaptées pour l’amener à l’état hypnotique. Le chemin sera peut-être un peu plus long mais tout repose sur la volonté du client.

L’hypnose est un état naturel que chaque personne a l’occasion de vivre au quotidien, sans même s’en rendre compte : votre esprit vagabonde au son d’une musique et vous partez loin dans vos souvenirs, vous plongez dans le scénario d’un film et vous vous retrouvez aux côtés des acteurs à vivre leurs émotions, tout en vous sachant sur votre canapé, ou bien vous perdez la notion du temps au volant de votre voiture avec le paysage qui défile, cependant alerte à réagir à la présence du moindre obstacle ou véhicule.
Ce n’est ni un état d’absence, ni un état de sommeil, mais au contraire un état d’hyper-présence à soi.

Pendant les séances, vous restez complètement maître de vous-même, vous ne ferez jamais rien qui ne soit pas en accord avec ce que vous êtes et ce que vous voulez. L’hypnotiseur ne pourra jamais vous forcer. Il n’est d’ailleurs pas garant de succès : vous êtes l’acteur principal de votre changement, vous devez en avoir la volonté.

Je pratique l’hypnose Ericksonnienne — Milton H. Erickson (1901-1980) était un psychiatre et psychologue américain qui a consacré l’essentiel de sa carrière à l’étude scientifique de l’hypnose et à son utilisation en psychothérapie.
Avec Erickson, l’hypnopraticien n’a plus besoin de fournir une solution à son client. C’est le client lui-même qui met à profit l’état hypnotique pour accéder à ses ressources intérieures (trop souvent inexploitées) et aux solutions qu’il détient à un niveau inconscient, afin qu’il retrouve autonomie et contrôle sur ce qui le dépassait jusque-là.